Mardi 17 septembre, à 16h30, la commission des affaires étrangères reçoit Mme Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie, pour une audition, ouverte à la presse, dans la perspective du XIXe Sommet de la Francophonie des 4 et 5 octobre 2024.
Le saviez-vous ? Un espace d’auto-apprentissage du français est situé en salle G de la bibliothèque François Mitterrand : des méthodes papier et des ressources en ligne sont à disposition des usagers, du niveau A1 à C2, dans plus de 30 langues supports. Des ouvrages didactiques sont également proposés aux professionnels du FLE. Cet espace est accessible aux mêmes horaires et conditions que toutes les salles de la Bibliothèque tous publics, et avec un ticket gratuit à partir de 17h, tous les jours sauf le lundi. Des ateliers de conversation bihebdomadaires et des ateliers d’écriture créative le premier lundi de chaque mois complètent cette offre à destination d’un public non francophone désireux de pratiquer la langue française dans un environnement bienveillant et multiculturel.
Le Centre Wallonie-Bruxelles organise pour la première fois les Rencontres Archipel, du 24 septembre au 5 octobre 2024, dédiées aux créations et pensées contemporaines en "territoires francophones, panafricrains et des Trois Océans".
A la faveur du XIXème Sommet de la Francophonie opéré par l'OIF en France, cette première édition d’Archipel déploiera, selon les mots du Manifeste qui l'accompagne, une "programmation indisciplinée", qui s’articule "autour d’un volet dédié aux créations cinématographiques, intégrant la 31ème édition Quinzaine du cinéma francophone – ainsi que de propositions trans-a-disciplinaires, en arts visuels et vivants, en littératures dans & hors en philosophique...".
Dans le cadre du Festival América qui se tient à Vincennes du 26 au 29 septembre, la bibliothèque Gaston-Miron organise le 27 septembre à 18h, une rencontre entre deux auteurs francophones qui nous plongent dans l’envers du rêve américain : Emmanuelle Pierrot (avec La version qui n’intéresse personne, éditions Le Quartanier) et Sébastien Dulude (avec Amiante, éditions La Peuplade). « Comment traverser la jeunesse, avec ses fulgurances et ses violences, dans une société formatée à l’excès ? Est-ce que l’Amérique, malgré sa vastitude, n’est-elle pas trop étroite ? »
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Louis-Philippe Dalembert a reçu mardi 14 mai 2024 le prix Goncourt de la poésie pour l'ensemble de son œuvre. L'écrivain haïtien est l'auteur d'une dizaine de recueils de poèmes et de plusieurs romans, dont le dernier, Milwaukee Blues, faisait partie des quatre finalistes du prix Goncourt 2021.
Né en 1962 dans un quartier populaire de Port-au-Prince, face à la mer, Louis-Philippe Dalembert explique avoir été bercé très tôt par la vision des navires, entrant et sortant du port. Ecrivain de l'errance et du nomadisme, ses livres sont autant de ponts vers l'intimité de voyageurs, inconnus ou clandestins, migrants de la mer Méditerranée (cf. Mur Méditerranée), descendants d'esclaves, ou simples rêveurs. Louis-Philippe Dalembert doit sa sensibilité à son identité de caribéen, dit-il, ces "gens venus d'ailleurs".
Réagissant sur Rfi à l'annonce de la remise du prix, il a rendu hommage à Haïti, "terre de poètes", citant ses compatriotes Anthony Phelps et René Depestre, parmi d'autres, "méritant tout autant que [lui] ce prix".