L'actualité de la presse à la BnF... et ailleurs

Bimestriel

Sous-titré « Journal fâché avec tout le monde, ou presque », le journal alternatif Fakir revendique haut et fort sa liberté de ton. Revendicatif, satirique et parodique, Fakir, s'il ne comporte pas de ligne éditoriale définie, se situe dans la mouvance de la gauche radicale. Fondé en 1999 à Amiens par le journaliste et homme politique François Ruffin, c'est au départ un journal local qui veut s'opposer au ton consensuel du Journal des Amiénois. Il devient un journal national en 1999 ; si le dossier central est consacré à des problématiques sociales, économiques ou politiques nationales (retraites, maltraitance, , de nombreux articles concernent Amiens et sa région. Sans publicité et publié par l'association Fakir, il est rédigé majoritairement par des bénévoles ; François Ruffin continue à rédiger certains articles et est resté le rédacteur en chef du journal. Publié quatre fois par an sur du papier journal au format tabloïd, Fakir est illustré de dessins en quadrichromie.

Fakir publie également des ouvrages et a coproduit en 2016 le film de François Ruffin « Merci patron !», sur l'homme d'affaires Bernard Arnault.

En accès libre en salle de la Presse (BnF François-Mitterrand, bibliothèque tous publics).

En savoir +

Plus d'actualités

En écho à l'exposition Pastiches de presse présentée à la BnF François-Mitterrand, le blog de la bibliothèque numérique Gallica publie une série de billets consacrés à des pastiches de presse :

• Le pastiche du Nouvelliste de Lyon : en décembre 1943 la Résistance publie un pastiche du journal vichyste Le Nouvelliste de Lyon. 
• Le « Petit Thébain », pastiche égyptien : sur un pastiche publié par Le Merle blanc après la découverte du tombeau de Toutânkhamon.
• Mai 1871, Le Grelot fabrique son « JO » : quand Le Grelot pastiche le Journal officiel.
• Quand Le Rire devient « Le Dégoût » : Le Rire se transforme en « Dégoût » face à l’inaction des gouvernements européens dans le conflit qui oppose l’Empire britannique aux Boers.
• L'Alphonse est dans le journal et L'Alphonse est dans la littérature : la figure du proxénète inspire un pastiche au Tintamarre en 1882
• « Le Calicot », de l’estampe satirique au journal parodique : publié par Le Tintamarre en 1874, « Le Calicot » est un pastiche de vengeance publié dans le cadre d’un conflit public et dont l’origine remonte à la « Guerre des Calicots » de 1817.
• « Le Journal des Rosières », ou tout n’est pas rose dans la vie : sur un pastiche publié en 1885 dans Le Journal comique qui accumule une déclinaison de grivoiseries autour de la cérémonie du couronnement des rosières.

En savoir +