Médias et guerre en Ukraine
Sélection d'articles
Dès l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, les médias ont déployé d'importants moyens pour rendre compte de la guerre, lui accordant une couverture que certains jugent disproportionnée. L'Ukraine a vu aussi arriver un afflux de journalistes indépendants, parfois mal préparés pour affronter les dangers du reportage de guerre. Mais au-delà du théâtre des opérations, la guerre se joue aussi sur le terrain de la désinformation et de la censure : tandis que l'Union européenne interdit la chaîne de télévisions russe RT et l'agence de presse Sputnik, provoquant un débat au sein des médias français, le pouvoir russe fait pression sur les derniers journaux russes indépendants et interdit certains médias et réseaux sociaux étrangers ; du côté de l'Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a ordonné une « politique d'information uniforme ».
Pour faire le point sur le traitement médiatique de la guerre en Ukraine, le portail Presse et médias vous propose une sélection d'articles pour la plupart accessibles gratuitement sur internet.
Actualités
Raconter la guerre
- La guerre en Europe et le combat pour le droit d’informer ( Reliefweb, 10.03.2023)En 2022, depuis le début de la guerre d'agression lancée par la Russie contre l'Ukraine, au moins 12 journalistes et professionnels des médias ont été tués et 21 autres ont été blessés dans l'exercice de leur profession. Cette guerre s'est déroulée dans un contexte de détérioration continue de la liberté de la presse en Europe, marquée par une augmentation importante du nombre de journalistes en détention, selon le rapport annuel 2023 des organisations partenaires de la Plateforme du Conseil de l'Europe pour renforcer la protection du journalisme et la sécurité des journalistes.
- “Aucun reportage ne vaut la vie d’un être humain” : les journalistes ukrainiens face à la guerre (Courrier international, 24.02.2023)Le conflit avec la Russie a complètement modifié la manière de travailler des reporters ukrainiens, raconte le “Tagesspiegel”. Depuis février 2022, ils s’efforcent de trouver un équilibre entre leur mission d’information et leur patriotisme.
[Article réservé aux abonnés, à consulter à la BnF François-Mitterrand] - Bellingcat, l’ONG pour qui la vérité coule d’open source (Le Monde 21.05.2022)Ce réseau indépendant d’enquêteurs, créé en 2014, utilise toutes les données disponibles en ligne pour mener ses investigations, et notamment documenter les crimes de guerre commis en Ukraine.
[Article réservé aux abonnés, à consulter à la BnF François-Mitterrand] - « La guerre en Ukraine est une guerre médiatique à “visages humains” » (Le Monde, 03.05.2022)L’historienne et sociologue des médias Isabelle Veyrat-Masson décrypte le traitement médiatique de la guerre en Ukraine et ses spécificités par rapport à d’autres conflits.
[Article réservé aux abonnés, à consulter à la BnF François-Mitterrand] - Journée de la liberté de la presse : « Il est plus facile, techniquement, de couvrir certains conflits, mais les risques n’ont pas diminué » (Libération, 03.05.2022)Interview de Michel Beuret, responsable éditorial de la Fondation Hirondelle, présente dans 10 pays d’Afrique et d’Asie ; il revient sur les contraintes «de plus en plus fortes» qui pèsent sur les professionnels de l’information dans les zones de conflit.
- Informer sans porter atteinte à la dignité : comment les médias montrent les victimes de guerre (La revue des médias, 02.05.2022)Corps parsemés dans les rues, civils exécutés les mains liées dans le dos… Ces photos et vidéos témoignent de l’horreur de la guerre en Ukraine et ont fait le tour des journaux et des JT. Alors que ces images sont en libre diffusion sur internet et les réseaux sociaux, comment les médias français définissent-ils ce qui est montrable et ce qui ne l’est pas ?
- Médias et Ukraine : la guerre en continu (Acrimed, 14.04.2022)Depuis le 24 février 2022 et durant plusieurs semaines, l’invasion russe de l’Ukraine a été médiatisée de façon quasi continue sur les chaînes d’information, elle a polarisé la plupart du flux audiovisuel et a occupé la Une des journaux. Cette focalisation quasi exclusive de l’agenda médiatique autour d’un seul sujet rappelle le début de la pandémie du Covid ou les lendemains d’attentats.
- Images de la guerre en Ukraine : les regards du photographe William Keo et du chercheur André Gunther (France culture, 09.04.2022)Les images de Boutcha, photos comme vidéos, ont marqué un tournant dans la profusion de clichés de l'invasion russe diffusés notamment par les réseaux sociaux. Récit du photographe de l'agence Magnum William Keo, qui travaille sur place, et analyse d'André Gunthert, historien des cultures visuelles.
- Guerre en Ukraine : « Les réseaux sociaux permettent de partager un petit moment de reportage » (La revue des médias, 06.04.2022)Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, les réseaux sociaux représentent à la fois un outil de travail et des canaux de diffusion pour les journalistes présents sur place. Parfois plus que des publications traditionnelles, les « posts » des reporters suscitent l’émotion, touchent un autre public, et archivent au quotidien les événements.
- Partir ou non? Le dilemme des journalistes canadiens face à la guerre en Ukraine (Observatoire européen du journalisme, 30.03.2022)Plus de 1,3 million de Canadiens revendiquent des racines ukrainiennes, soit près de 4% de la population. Le Canada accueillait, avant la guerre, la plus importante diaspora ukrainienne en nombre absolu, après celle qui vit en Russie. La couverture canadienne de l’invasion russe est donc proportionnelle à l’émoi que cette dernière suscite.
- Raconter la guerre, documenter les crimes (Méta-Média, 28.03.2022)Seuls ou en équipes, des journalistes sont sur le terrain, explorent les zones de combat, font parler les habitants, tentent de comprendre ce qu’il se passe, et d’établir les faits. Hervé Brusini, président du prix Albert Londres, revient sur l'histoire du reportage de guerre.
- Les bons outils pour suivre la guerre en Ukraine en toute indépendance (Flint, 22.03.2022)Sélection d'outils de visualisation, de journalistes et d'experts et de sources d'information considérées comme fiables pour suivre la guerre en Ukraine.
- Les 7 facteurs qui favorisent la médiatisation d’un conflit (La revue des médias, 21.03.2022)Dès les premières heures de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, des articles et les lives ont fleuri sur les sites des journaux, les radios et télés ont basculé en édition spéciale. Un traitement auquel le conflit dans l’est de l’Ukraine, latent depuis 2014, n'était pas habitué. Et qui a fait parfois surgir des reproches de « double standard » par rapport à d'autres guerres, « oubliées » par les médias.
- La sécurité des journalistes est en péril… et pas seulement en temps de guerre (Méta-Média, 25.03.2022)Dans le contexte de la guerre en Ukraine, où plusieurs journalistes ont été attaqués et tués sur le terrain, l’enjeu de la sécurité des journalistes est au centre des débats. Toutefois, comme le montre l’édition 2022 du rapport « World trends in freedom of expression and media development » de l’UNESCO, la sécurité des journalistes n’est pas uniquement mise en péril dans des zones de guerre.
- En Ukraine, de nouvelles mesures pour évacuer les journalistes et renforcer leur sécurité (Euractiv, 25.03.2022)Alors que la couverture de la guerre en Ukraine devient de plus en plus dangereuse pour les journalistes, les organisations de médias se démènent pour offrir aide et assistance et, dans de nombreux cas, se tournent vers le public pour soutenir ceux qui sont sur le terrain.
- Ukraine : les médias français mettent les moyens pour informer (Les Échos, 25.03.2022)Les médias ont envoyé d'importantes équipes en Ukraine pour couvrir la guerre. Un défi logistique et surtout de sécurité, car la vie des journalistes et techniciens est en jeu.
- Les médias ukrainiens réussissent encore à informer la population (Les Échos, 23.03.2022)Jeanne Cavelier, directrice du bureau Europe de l'Est de Reporters Sand Frontières, estime qu'il y a « un énorme danger que les forces russes créent un trou noir d'information et de censure en Ukraine » et s'inquiète de la vulnérabilité des journalistes locaux.
- La presse jeunesse s’appuie sur les questions des enfants pour raconter la guerre en Ukraine (La revue des médias, 22.03.2022)Face à la guerre, la presse jeunesse veut donner des clés de compréhension du conflit, aider les plus jeunes à verbaliser ce qu'ils ressentent, et susciter la discussion avec les parents.
- La couverture de la guerre en Ukraine est-elle disproportionnée ? (Radio Canada, 16.03.2022)Magali Deleuze, professeure d'histoire du Collège militaire Royal du Canada, constate une différence dans la manière dont les médias couvrent la guerre en Ukraine par rapport à d’autres conflits, notamment les conflits au Moyen-Orient.
- Profession « fixeur » : ces Ukrainiens qui aident les journalistes à raconter la guerre (La revue des médias, 14.03.2022),Les fixeursi, malgré les risques, guident les journalistes étrangers à travers leur propre pays. Qui sont-ils, quel est leur rôle exact, en quoi est-il essentiel ? Des reporters français, présents en Ukraine depuis le début du conflit, racontent.
- Ukraine : journalistes et ONG exhortent à ne pas s’improviser reporters de guerre (Euractiv, 14.03.2022)Alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie se poursuit, les reporters déjà sur place et les organisations internationales de médias tirent la sonnette d’alarme sur les journalistes qui cherchent activement des voies d’accès à une guerre qu’ils ne sont peut-être pas prêts à couvrir.
- « En tant que pigiste, on a le droit de vouloir raconter ce qui se passe » : la guerre en Ukraine attire les journalistes free-lance (Le Monde, 14.03.2022)Beaucoup de pigistes ou de photographes sont partis couvrir le conflit, parfois sans s’y être préparés.
[Article réservé aux abonnés, à consulter à la BnF François-Mitterrand] - Protéger la liberté de presse en Ukraine (Radio Canada, 12.03.2022)Plusieurs équipes de journalistes ont été la cible de balles en Ukraine depuis le début de l’invasion. L’organisme Reporters sans frontières a inauguré le Centre de la liberté de la presse à Lviv,.
- Le traitement médiatique de la guerre en Ukraine varie d’un pays à l’autre (Le devoir, 09.03.2022)Qu’on se trouve en Amérique latine, en Afrique ou au Moyen-Orient, le traitement médiatique de la guerre en Ukraine n'est pas le même, et les intérêts et les sensibilités divergent.
- Pour couvrir la guerre en Ukraine, les médias français s’organisent (La Croix, 09.03.2022)Les chaînes de télévision, de radio et la presse écrite française ont envoyé des journalistes en Ukraine. Leur défi : produire une information fiable et de qualité, tout en assurant leur sécurité.
La guerre informationnelle
Pressions et censure
- Guerre en Ukraine : comment la Russie s'appuie sur la sphère complotiste pour diffuser sa propagande (La revue des médias, 24.04.2023)À partir d’une importante collecte de données issues de Twitter et Telegram, le chercheur en sciences de l'information Dusan Bozalka cartographie et retrace, pour la première fois dans une dimension multiplateforme, le parcours de fausses informations élaborées en Russie. Celles-ci circulent particulièrement sur les réseaux sociaux via des comptes complotistes qui en gomment l'origine.
- En Ukraine, une loi réformant les médias fait controverse (Les Échos, 05.03.2023)Une loi signée en décembre 2023 par le président ukrainien Volodymyr Zelensky est censée réformer en profondeur la façon dont les médias sont régulés dans le pays. Mais certains estiment qu'elle menace leur indépendance.
[Article réservé aux abonnés, à consulter à la BnF François-Mitterrand] - A la télévision ukrainienne, le difficile équilibre entre censure militaire et expression du pluralisme (Le Monde, 17.10.2022)Depuis le début de la guerre, les cinq chaînes gratuites du pays diffusent les mêmes bulletins d’information, tandis que l’opposition dénonce une instrumentalisation croissante de cet outil par Volodymyr Zelensky.
[Article réservé aux abonnés, à consulter à la BnF François-Mitterrand] - Le journal indépendant « Novaïa Gazeta » interdit par la justice russe (Les Echos, 05.09.2022)Un tribunal de Russie a révoqué la licence de diffusion papier de « Novaïa Gazeta », dernier journal indépendant actif dans le pays.
- Comment Novaya Gazeta a géré la répression des médias en Russie (IJNet, 01.06.2022)Témoignage de journalistes de Novaïa Gazeta sur la répression qu'ils ont subie.
- Etre la voix des Russes qui n'accepteront jamais la guerre de poutine (Le Monde, 08.05.2022)Le journal russe indépendant « Novaïa Gazeta » a tenu trente-deux jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, malgré la censure de l’Etat russe. Mais une partie de la rédaction a dû quitter le pays et a lancé « Novaïa Gazeta. Europe », dont « Le Monde » soutient l’initiative.
- Un manuel de survie numérique pour s'informer et éviter la censure en Russie (The Conversation, 02.05.2022)Souvent localisés hors des frontières de la Russie pour échapper aux menaces pesant sur leurs journalistes, les médias russes publient depuis l’étranger, à destination du public russophone, qu’il vive hors de Russie ou en Russie même. Dans ce dernier cas, en élaborant des guides numériques de contournement des contraintes, ils participent à la dissémination de savoirs numériques alternatifs.
- Le journal "Novaïa Gazeta Europe" renaît pour "donner une information juste" aux Russes (France info, 18.04.2022)"Novaïa Gazeta", symbole de la liberté d'expression en Russie, a dû suspendre son activité fin mars. Une partie de l'équipe a quitté le pays pour fonder une édition européenne du journal.
- Guerre en Ukraine : les plateformes numériques rattrapées par la géopolitique (La revue des médias, 12.04.2022)La guerre de l’information ne se limite plus à la propagande conventionnelle. Elle inclut désormais la « déplateformisation » : une privation d’accès aux canaux numériques de diffusion que sont les médias sociaux et les GAFAM.
- Novaïa Gazeta, ultime bastion de la presse indépendante russe, suspend sa parution (Le Figaro, 28.03.2022)Le journal indépendant Novaïa Gazeta est mis sous pression par la récente loi sanctionnant la critique de l'armée Russe.
- « Les Ukrainiens sont des cafards » : les médias russes donnent dans l'ultra violence de la propagande d'État (L'ADN, 21.03.2022)En fermant les médias indépendants, en censurant les journalistes et en propulsant ses pires propagandistes à la tête de talk-shows populaires, Poutine a mis la Russie sous une telle chape de plomb médiatique que ses habitants ne croient pas à l'existence de la guerre en Ukraine.
- Comment l’interdiction de Russia Today et Sputnik par l’UE est devenue un problème français (The Conversation, 23.03.2022)Comment l’interdiction faite par l’Union européenne (UE) à la chaîne de télévision russe Russia Today (RT) et à l’agence Sputnik de poursuivre la diffusion de leurs programmes et informations dans l’espace communautaire a été traitée par les médias français.
- Ukraine : la Russie interdit Facebook et Instagram pour « extrémisme » (Les Échos, 21.03.2021)Moscou a décidé d'interdire les deux réseaux sociaux américains, qu'elle accuse « d'extrémisme ». Pour accéder aux deux plateformes, déjà censurées depuis plusieurs jours, les internautes russes doivent utiliser un VPN.
- « Les flux d’information entre la Russie et l’Europe sont en train de se tarir » (Lla revue des médias, 10.03.2022)Depuis le 2 mars, les contenus des médias d’influence russe RT (ex-Russia Today) et Sputnik sont officiellement suspendus dans l’Union européenne. Retour sur la nature de cette décision et ses conséquences avec le chercheur Maxime Audinet.
- Guerre en Ukraine : “Poutine termine d’achever la presse indépendante russe” (Reporters sans frontières, 05.03.2022)Après l'adoption, le 4 mars, d’un amendement qui prévoit jusqu’à quinze ans de prison pour les journalistes qui publieront des “fausses informations” sur les forces armées russes, l’avenir s’assombrit définitivement pour les derniers représentants de la presse indépendante.
- Guerre en Ukraine. Quels sont les quatre médias « limités » en Russie ? (Ouest France, 04.03.2022)Le 4 mars 2022, 4 mars 2022, les autorités russes ont restreint dans le pays l’accès à quatre médias. Qui sont ces organes de presse ? Pourquoi sont-ils censurés ?
Propagande et désinformation
- « Mercenaires» français tués en Ukraine : Paris dénonce une campagne de désinformation de la Russie (Libération, 26.01.2024)Mi-janvier 2024, Moscou avait affirmé avoir abattu une soixantaine de combattants à Kharkiv dont la «plupart étaient français», information démentie par le ministère français des Armées.
- Guerre en Ukraine : comment la Russie s'appuie sur la sphère complotiste pour diffuser sa propagande ( (La revue des médias, 24.04.2023)À partir d’une importante collecte de données issues de Twitter et Telegram, le chercheur Dusan Bozalka cartographie et retrace, pour la première fois dans une dimension multiplateforme, le parcours de fausses informations élaborées en Russie. Celles-ci circulent particulièrement sur les réseaux sociaux via des comptes complotistes qui en gomment l'origine.
- Guerre de l’information : quatre enseignements du conflit en Ukraine (La revue des médias, 24.02.2023)Le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine se joue aussi sur le terrain de l'information. Les opinions publiques mondiales sont au cœur de ce combat, où l'usage des réseaux sociaux fait des internautes de potentiels relais de l'un ou l'autre camp. UN an après après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, décryptage en quatre points des leçons de cette « guerre de l'information ».
- L’information et la guerre : vieux médias et nouvelles plateformes échangent leurs rôles ( (La Revue européenne des médias et du numérique, printemps-été 2022)Médias traditionnels et réseaux sociaux dans la sphère informationnelle en temps de guerre.
- A la télévision russe, la propagande fait de moins en moins recette (Le Monde, 26.08.2022)Depuis le début de l’invasion en Ukraine, l’audience des principales chaînes contrôlées par l’Etat s’est effondrée de 25 %. Le nombre d’utilisateurs de la messagerie cryptée Telegram, lui, augmente.
[Article réservé aux abonnés, à consulter à la BnF François-Mitterrand] - « Vu de Russie » : chroniques de Elena Volochine, correspondante de France 24 en Russie (France 24)Elena Volochine décrypte la propagande des chaînes de télévision russes pour expliquer comment le régime de Vladimir Poutine construit son narratif et une histoire parallèle du conflit.
- Russie : comment la presse russe théorise la dénazification de l'Ukraine (TV5 Monde, 08.04.2022)Dans une presse russe soumise à une censure implacable, aucune information indépendante sur la guerre en Ukraine n'est permise. Mais la propagande va beaucoup plus loin comme en témoignent certaines tribunes et chroniques éditoriales qui, sous couvert de dénazification, donnent libre court à une idéologie niant le droit à l'existence de la nation ukrainienne.
- En Ukraine, la plus grande guerre de propagande de l’histoire ? (Courrier international, 07.04.2022)Si nous dénonçons la désinformation orchestrée par le Kremlin, peut-on fermer les yeux devant celle venant de Kiev ? Dans l’inflation de vraies et fausses informations sur la guerre en Ukraine, produites et relayées par les réseaux sociaux, les médias traditionnels ont un rôle à jouer, estime le quotidien croate “Jutarnji List”.
[Article réservé aux abonnés, à consulter à la BnF François-Mitterrand.] - Désinformation russe : « On a réagi trop tard, les discours du Kremlin sont déjà bien trop implantés en France » 5le Monde, 01.04.2022)A la faveur de la guerre en Ukraine, la propagande russe s’est trouvé de nombreux relais dans la population française, conséquence d’un mouvement amorcé il y a près de dix ans, explique l’essayiste Marie Peltier.
- Ukraine : les médias sous influence (Arte, 30.03.2022)Par décret, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné une "politique d'information uniforme" en temps de guerre, plaçant ainsi les reportages sous le contrôle des autorités. Qu'est-ce que cela signifie pour les journalistes des chaînes d'information publiques ukrainiennes, dont le travail s'effectue déjà dans des conditions exceptionnelles ?
- Guerre en Ukraine : la moitié des Français croit à au moins une thèse de la propagande russe (Euractiv, 29.03.2022)Selon un sondage réalisé par l’IFOP et publié le 28 mars 2022, plus d’un Français sur deux croit à au moins une des théories colportées par le régime de Vladimir Poutine.
- La guerre en Ukraine à la télévision russe : mensonges sur un plateau (La revue des médias, 17.03.2022)Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les chaînes de télévision russes travestissent la réalité du conflit en cours. Vecteurs assidus de la propagande du Kremlin légitimant « l’opération militaire spéciale », elle s'efforcent aussi de donner un sentiment de « normalité » à la vie quotidienne.
- « L’important dans une guerre informationnelle est d'avoir la main sur les opinions publiques » (La revue des médias, 16.03.2022)Le conflit entre la Russie et l’Ukraine se déroule aussi sur le terrain de l’information. Décryptage des enjeux avec la chercheuse Maud Quessard, spécialiste des guerres informationnelles.
- Guerre en Ukraine: Tass, le relais de la propagande russe (Le Figaro, 14.03.2022),Depuis le début de l’offensive, Vladimir Poutine tente d’étendre l’influence de son agence de presse au-delà des frontières.
[Article réservé aux abonnés, à consulter à la BnF] - Guerre en Ukraine : opérations de manipulation en cours dans la sphère de la « dark information » française (La revue des médias, 09.032022)La guerre en Ukraine est récupérée par les producteurs français de désinformation.
- Communication, information et représentations au cœur de la guerre en Ukraine 4france culture, 02.03.2022)Pendant que les Russes tentent de faire taire les médias qui dénoncent l'invasion de l'Ukraine et visent des infrastructures de communication à Kyiv, l'Ukraine redouble d'effort pour gagner la guerre de l'information. Le bombardement russe du site historique du massacre de Babi Yar choque l'Europe.
- Guerre en Ukraine et désinformation: «Le plus important est de ne pas se laisser guider par l’émotion» (Libération, 25.02.2022)Depuis le début de l’invasion russe, des photos et vidéos trafiquées ou détournées sont partagées en masse sur les réseaux sociaux. Stephanie Lamy, spécialiste des opérations sémantiques et stratégies de désinformation, explique comment éviter les pièges.
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