Le projet colonial a accordé, parmi ses objectifs expansionnistes, un statut à la traduction ; ses fonctions et stratégies d’usage se sont multipliées, selon les contextes du projet et des récits contrastés. Le récit de la vie elle- même (Barthe, 1977, 79), provoquant affrontements, tensions, conflits et guerres (Mona Baker, 2018, 41), explique les manifestations du phénomène colonial qui atteint son apogée en 1938 lorsque l'Europe coloniale, avec 1,3 pour cent de la superficie, étendue pour contrôler 41 pour cent des terres habitées en Afrique, en Asie et en Amérique (Etemad, 2000, 258) ; et justifie l’adoption de la traduction comme un instrument essentiel de l’opération coloniale et ses contextes. Une analyse diachronique de ces contextes met en lumière l’imbrication intrinsèque entre la traduction et l’entreprise coloniale, dès la phase pré-occupation, quand les missions missionnaires instrumentalisaient la traduction pour peaufiner le christianisme et dénigrer les religions ancestrales au service du projet colonial.
Réception des résumés avant le 31 août. Présentation complète et infos utiles sur le site de Calenda.
illustration : Bnf banque d'images
Les 41ème Assises de la traduction se dérouleront du 1 au 3 novembre 2024. Réunissant des amoureux de la littérature étrangère, des traducteurs, des auteurs et lecteurs ; ces rencontres auront pour thème cette année "Le dialogue".
Le programme de cette 41ème édition sera publiée prochainement sur le site ATLAS, Association pour la promotion de la traduction littéraire.
Appel à communication dans le champ de la traduction en vue d'une publication dans la revue Comicalités : "Quel est le rôle de la matérialité et de l’apparence physique dans la traduction de bandes dessinées et pour quel·les acteur·ices sont-elles primordiales ? Comment la matérialité et la dimension graphique (dessin, lettrage, etc.) de la bande dessinée sont-elles « traduites » et par qui ? Quel est le rapport entre les choix de traduction et les relations de force mentionnées ci-dessus ? Enfin, une bande dessinée traduite peut-elle constituer une œuvre à part, bien distincte de la source ?". Textes à faire parvenir avant le 1er septembre 2024. Détail de l'appel et modalités de soumission►Cliquer ici
Maison Antoine Vitez, Paris
Centre international dédié à la traduction théâtrale
Maison des écrivains étrangers et traducteurs (meet), Saint-Nazaire
Résidence internationale d'écrivains et traducteurs, organisant des rencontres et publiant une revue.