Un départ placé sous le signe de la catastrophe : toutes les questions autour de l'immigration, de l'exode, ou encore de l'exil.
Dossier réalisé en juin 2016
Pour faire le tour d'un sujet aussi large que "Partir", le dossier est organisé autour de quatre rubriques, correspondant à quatre modalités du départ.
Un départ placé sous le signe de la découverte : il sera question des grandes expéditions, du tourisme ou encore des vacances.
Un départ placé sous le signe de la rupture avec la société et la banalité quotidienne : sous les thèmes du vagabondage, des formes d'ermitage, ou encore de l'évasion en religion.
Le dernier des départs, et pourtant le plus crucial. Cette rubrique aborde la mort dans ses aspects éthique, philosophique, ou encore anthropologique.
Les membres du Conseil Scientifique des Rendez-Vous de l'Histoire 2016 de Blois se livrent à une courte analyse de la signification du thème Partir dans l'histoire et aujourd'hui.
Né en 1856 et mort en 1941, Edmond Haraucourt est un poète et romancier français. Il est principalement connu pour son poème "Le Rondel de l'Adieu", paru dans Seul en 1890. Il est un vibrant hommage au verbe partir et aux émotions que celui-ci peut déclencher.
Partir, c'est mourir un peu,
C'est mourir à ce qu'on aime :
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et dans tout lieu.
C'est toujours le deuil d'un vœu,
Le dernier vers d'un poème ;
Partir, c'est mourir un peu.
Et l'on part, et c'est un jeu,
Et jusqu'à l'adieu suprême
C'est son âme que l'on sème,
Que l'on sème à chaque adieu...
Partir, c'est mourir un peu.