Aller au contenu principal

Portail Sociétés en débats

Ressources en culture générale sélectionnées par la Bibliothèque nationale de France

Violence insurrectionnelle contre l'État

Violence contre l'État : violence insurrectionnelle

 Image: wikimediacommons

Les nouvelles formes de la contestation...

 

L’année 2011 marque le retour des citoyens ordinaires en tant qu’acteurs centraux de la scène politique. Un peu partout, aux quatre coins de la planète, des foules sont en effet descendues dans la rue pour s’adresser directement à leurs dirigeants – ou à la haute finance – et exiger un changement radical en scandant des slogans identiques : « Dégage ! », « Vous ne nous représentez pas ! » Certes, les situations politiques diffèrent totalement à Tunis, Madrid, New York, Moscou, Montréal ou Istanbul, et les raisons des mobilisations n’y sont pas identiques. Mais la forme prise par la revendication, elle, l’a été...

 

Lire la suite…

 


Dans l'actualité


 

"Ferguson et la nouvelle condition noire aux USA", La vie des idées

"A Ferguson, un nouveau type d'émeutes raciales se dessine", Le Monde

"Émeutes de Fergusson : le retour de la violence urbaine dans les sociétés multiculturelles?", Le Figaro

 


À la BnF


 Beaud Stéphane. Violences urbaines, violence sociale: genèse des nouvelles classes dangereuses, Paris, Hachette littératures, 2005

De quoi est faite la violence urbaine qui surgit de manière récurrente à la périphérie des grandes villes de France ? Qui sont vraiment les jeunes qui y participent ? Par quel cheminement en viennent-ils à défier l'ordre public, les personnes et les biens ? Pour répondre à ces questions, les auteurs du désormais classique Retour sur la condition ouvrière ont appliqué leur méthode d'investigation à une émeute. Une émeute urbaine survient le 12 juillet 2000 à Montbéliard, cette petite ville industrielle de l'Est de la France, le pays de l'empire Peugeot. Cette éruption de violence, à laquelle participent les jeunes de la ZUP, arrive dans un contexte de très forte reprise économique dans le bassin d'emploi : les automobiles Peugeot se vendent alors bien, la filière tout entière tourne à plein régime...


Lafargue Jérôme. La protestation collective, Paris, Armand Colin, 2005

Emeutes, grèves, sit-in, pétitions... les formes de protestation collective sont multiples. Découvrir les raisons pour lesquelles des individus se réunissent puis agissent pour la défense d'un projet commun, étudier leurs comportements et mesurer l'impact de leurs actions sont les questions centrales de la sociologie de la protestation collective. Cette sociologie, qui a bénéficié d'apports divers, de la psychologie sociale à la science économique, est avant tout une sociologie politique, car la protestation collective représente une véritable pratique de participation politique. Cet ouvrage examine les différentes théories sociologiques de la protestation et insiste sur les thèmes privilégiés par la recherche française actuelle.


Kokoreff Michel. Sociologie des émeutes, Paris, Payot, 2008

Depuis l'automne 2005, la société française vit au rythme des émeutes. Dans certains espaces urbains, la situation peut à tout moment dégénérer, et le cycle de drames, de révoltes et de violences reprendre. Que s'est-il donc réellement passé, lorsque des quartiers paupérisés, stigmatisés et racialisés se sont subitement embrasés, provoquant une prise de conscience collective devant le malaise des banlieues populaires " immigrées " et le durcissement des relations entre les jeunes et la police ? Que nous disent ces émeutes et celles qui suivirent des profondes mutations sociales et politiques qui affectent l'ensemble de notre pays ?

 


Derriennic Jean-Pierre. Les guerres civiles, Paris, Presses Universitaires de Sciences Po, 2001

Les guerres civiles ne sont aujourd’hui ni plus fréquentes ni plus meurtrières que dans le passé. Elles nous préoccupent davantage car la paix dépend de leur contrôle. L’auteur établit une typologie de ces conflits, distinguant guerres civiles partisanes, conflits entre groupes socio-économiques et guerres identitaires dont il analyse les facteurs, l’histoire et les modes de résolution.

 


Lagrange Hugues (dir. ). Émeutes urbaines et protestations : une singularité française, Paris, Presses de la fondation nationale des Sciences Politiques, 2006

A quelques mois d'intervalle, les émeutes urbaines de novembre et les mouvements étudiants ont imposé les questions de ségrégation, de précarité, de déclassement mais aussi d'inégalités intergénérationnelles au coeur du débat social. Les lieux et les acteurs révèlent les dynamiques en jeu. Derrière les tensions croissantes entre les jeunes des quartiers populaires et la police, l'ampleur des mouvements questionne le "modèle français d'intégration" et la manière de gouverner. Peut-on saisir la portée de ces évènements sans prendre en compte la relégation dans les quartiers les plus pauvres et l'auto-ségrégation dans les plus riches?


Roure Serge. Apologie du casseur, Paris, Éd. Michalon, 2006

Que se passe-t-il quand un professeur de philosophie fait un cours sur la violence à des élèves qui le soir veulent brûler des voitures ? Que se passe-t-il quand on dit à longueur de temps à des élèves de bien se tenir, de jouer le jeu de l'école républicaine en attendant des jours meilleurs, alors que leur vie est pourrie, la cité glauque, l'avenir sombre et les contrôles de police quotidiens ? Depuis quelques années, la situation est explosive. Si ces jeunes gens avaient manifesté tranquillement avec banderoles et chansons, qu'auraient-ils obtenus ? (Rien). Mais le casseur dessille. Emblème moderne du barbare, étranger à la cité, sans porte-parole, sans porte-voix. Sans voix.

 


"La violence collective dans une perspective européenne", Tracés, revue de sciences humaines

"La désobéissance civile : entre non-violence et violence",  revue Rue Descartes

"L'émeute, forme élémentaire de la protestation", revue Cités, Cairn

"Contestation : les réseaux de la colère", Télérama

Image : Flickr by Magharebia